...

ACTUALITÉS

LES DEVIL OLDIES A BEAUMONT DE LOMAGNE

Devil

Lien article site internet des Devil Oldies : Les Devil Oldies à Beaumont-de-Lomagne

Les Devil Oldies à Beaumont-de-Lomagne

Tournoi national UFAR – du 22 au 25 mai 2015

Disons-le clairement, Beaumont-de-Lomagne n’était pas un objectif de la saison. Et pourtant l’idée traînait dans la tête de quelques uns, et pour cause, au hasard des discussions sur les tournois, beaucoup s’accordaient à dire que le tournoi ayant eu lieu ici-même dans le Tarn en 2006 leur laissait des images mémorables. Peut-être s’agissait-il des souvenirs de soupe à l’ail, des envolées lyriques de Michel Etcheverry sur des enceintes trop fortes, des rasades de pastaga ou tout simplement de l’esprit du pays du rugby des Pan Tintat, en tout cas cela a entrainé les Devil Oldies à s’engager pour ce tournoi, ou plutôt, ce festival UFAR 2015.

par Raoul, Thibaut, le mardi 23 juin 2015

Mais les instigateurs le savaient bien, il ne fallait pas faire de l’ombre au projet irlandais. C’est donc non sans une certaine précipitation que nous avons alerté les troupes afin de constituer une équipe de vaillants. Quelques bobos rédhibitoires lors du Pavois du Lyonnais, puis lors de l’épopée irlandaise, nous arriverons à être pas loin d’une vingtaine au point culminant des engagés. Puis quelques désistements plus tard, dont celui de Fred Ayral, un des motivés de la première heure, l’épisode hospitalier d’Alain qui l’a conduit, non sans amertume, à renoncer à la fête (la version officieuse parle de cailloux que le petit poucet aurait laissé sur le chemin de son urètre…), quelques bonnes surprises comme le greffage tardif d’Éric, de Fred Little et de Vincent, nous serons finalement 14 joueurs valides, 4 supporters (et trices), 1 porteur de pizza et de bière.

La chronologie :

Vendredi 22/05/2015
Coupes budgétaires obligent, C’est en covoiturant que nous organisons le voyage. Tout est bien calé : deux voitures partent ce jour à 16h, une autre à 19h, pour se retrouver à Maurs chez Yves Richard. Enfin ça, c’est la théorie. Arrive l’heure du premier départ, tout le monde arrive… sauf un, que nous appellerons Bertrand. Nous attendons 10 minutes, nous laissons 2 ou 3 messages sur son portable, et nous apprendrons plus tard que « dans sa tête » c’était clair, il devait partir avec l’équipe de 19h. On n’avait pas compris ça, nous, dans notre tête.
Composée de Thierry, Éric, Thibaut, Gilles, et Bob, la première vague prend le départ après avoir poireauté près d’une heure.

Après quatre heures de route, nous arrivons dans un petit coin de campagne du Cantal où nous sommes accueillis chez Yves et Mumu. Nous l’avions prévenu de notre retard mais sa gentillesse naturelle nous avait déjà excusés. Après une visite des lieux où nous apprécions notre demeure d’un soir, le panoramique autour ainsi que les chevaux, nous ne tardons pas à attaquer l’apéro. Ils nous font même la surprise de nous préparer des magrets de canards dans la cheminée (un par personne s’il vous plaît !) accompagnés de quelques victuailles et des bouteilles que Bob et Éric s’empresseront de critiquer. C’est vrai que lorsque l’on te propose du Pauillac et du Saint-Emilion Grand Cru, tu te dois de faire la gueule.

Plus tard, Thierry s’improvisera DJ agrémentant notre soirée entre autres de Joe Dassin. On se demandait d’ailleurs s’il ne draguait pas Mumu lorsqu’il se cachait derrière l’escalier.
Et la deuxième vague me direz-vous ? Vous voulez parler de la voiture des charlots ? des guignols ? A savoir : Patrice F.-D, Jeff Ramillon, Sergio et Bertrand D. (sans oublier sa guitare). Et bien nous apprendrons que leur départ aura été retardé par la volonté de certain(s) de manger une pizza. Où est le vrai du faux ? Toujours est-il que PFD réussira son pari pour convaincre son équipe de ne pas venir nous rejoindre et de faire une halte à Brive. Quelle idée ? Ainsi, c’est à cette occasion que le grand Bertrand a récupéré le petit Greg pour sa volonté de jouer de la guitare en mangeant de la pizza dans une sombre chambre d’hôtel à 2h du mat, mais surtout d’avoir fait perdre 1h aux fines gueules de Maurs.

Samedi 23/05/2015
Ce matin, c’est au tour de la troisième vague de prendre le départ. Elle est composée de Diego, des Freds Marin, Petit et Paredes ainsi que Nathalie, la compagne de ce dernier. Ils nous rejoindront, même titre que les charlots vers midi à Beaumont.
Entre temps, nous avons pris nos quartiers au camping municipal de Montech à environ 25 km de Beaumont.

Après inscription et informations prises auprès des organisateurs, nous ne ferons finalement pas d’entente avec une autre équipe mais nous serons renforcés par les équipes adverses au fur et à mesure.
Après un petit repas pris sur la pelouse, meilleur qu’à Sallanches notons-le, nous débutons notre après-midi sportive.

Lors des premières minutes du premier match, nous entendons hurler un joueur. Fracture tibia-péroné. Ça commence bien. Et puis cela met en confiance lorsque l’on sait que l’on va jouer tout les matchs du week-end sans pouvoir se faire remplacer…
La suite de l’après-midi en bref : 3 matchs, nous y reviendrons plus tard.
La fin d’après-midi : pendant que certains s’attardent à la buvette près des stades, d’autres font l’aller-retour au camping, puis c’est l’heure de s’approcher de notre point de chute du soir, dans lequel aura lieu l’apéro.
C’est alors l’occasion d’écouter une banda d’un niveau certain et d’un certain niveau tapant aussi bien dans le répertoire habituel que dans des sonorités plus contemporaines. Cela plaît ou cela ne plaît pas, mais ils étaient bons les gars. On s’installe ensuite à table où la fatigue se fait déjà sentir. Certains courageux tenteront quelques pas de danse rythmées par le son d’un DJ, et il est bientôt temps d’aller se coucher presque comme des poules (minuit – une heure). Il faut dire que si l’on veut gagner le titre le lendemain, il faut garder quelques forces. Bon d’accord, il y a bien les barbares de la 3ème vague, vous savez ceux qui s’appellent tous Fred, qui reviendront plus tard. Il ne faut pas pousser quand même.

Dimanche 24/05/2015
On se réveille tranquillement, p’tit déj’ et on se rapatrie vers Beaumont. Ou presque car, après avoir parcouru environ 15 km, Éric s’aperçoit qu’il n’a pas le sac avec le nécessaire pour entrer à la soirée de Gala. Une occasion de vérifier que les paysages tarnais sont agréables à contempler.
Cette fois nous arrivons et nous nous sustentons assis sur des bancs. C’était une revendication de la veille.
La suite de l’après-midi en bref : 3 matchs, nous y reviendrons plus tard.
Et après ? La buvette ? A votre avis ? Et bien, cette fois, on fait un détour par une salle des fêtes où a lieu une première remise de trophées : notre capitaine, PFD, récupérera à cette occasion un bout de bois gravé et une tresse d’ail. Pendant ce temps, et bien oui vous l’avez deviné : APERO ! Ce sera l’occasion de voir Fred The Sailor nous prouver que la louche ne sert pas qu’à porter le petit Grégory. En effet, il la remplira de Ricard un certain nombre de fois (je n’avais plus assez de doigts pour compter) et nous montrera avec opiniâtreté que l’on peut boire son jaune en faisant couler le breuvage le long du manche. Effectivement ça marche, en partie tout du moins.
C’est ici que nous avons l’occasion de boire une mousse avec un de nos deux arbitres ; pas le merle siffleur, l’autre.
Et puis, voilà que nos amis les Barathlètes d’Amiens, venus en nombre de Picardie, nous pousse à basculer dans le culturel en exigeant Sophie. A l’issue, ils semblent ravis au point de nous en interpréter une ou deux, dont l’histoire d’un paufe garchon qui mangeot des tomates et qu’i’étot marqué par le destin, qu’on a beaucoup aimé. La chanchon, elle parlait aussi d’melon, hein Bertrand ? A noter que ce dernier fait figure d’interprète lorsqu’il s’agit de dialectes des régions de latitudes un peu élevées.
Et il y a avait une banda là aussi, pas la même, et plus « tradi », qui décide de nous entrainer vers la salle où aura lieu la soirée de Gala. Nous traversons alors le village en nombre avant de retrouver… une buvette ! Ah noooon, on va encore être obligé de boire de la bière ! C’est pas de chance quand même, nous qui étions venu avec pour credo : « diététique et sobriété ». Attends, tu le sort d’où celui-là ?
Quelques animations se succèdent dont le taureau des gars de Tyrosse par exemple. Puis vient le moment de la remise du bouclier. Et cette année, deux équipes sont à égalité : Tyrosse et Annonay, et ce sont les ardéchois qui raflent la mise au nombre d’essais marqués.
La suite, vous la connaissez : on alterne entre danse et repas, des nanas à moitié à poil sur la scène, etc. Il y a encore ces 25 km qui nous séparent du camping et on est au plumard.
A noter que les organisateurs avaient prévu une navette entre le camping et Beaumont, le samedi et le dimanche ; sympa quand même.

Lundi 25/05/2015
C’est le moment de ranger les affaires et de montrer patte blanche au tenancier du camping qui, il faut le préciser, nous avait demandé deux chèques de caution au début du séjour, pensant sans doute qu’on allait ravager les mobil-homes comme une bande de Huns. Rassuré, il nous rend le pognon et nous pouvons partir. Nous croisons par la suite une dernière fois Yves sur une aire d’autoroute puis nous nous rapatrions en terre ligérienne.

Un mot sur les matchs quand même :

Vous voulez connaître la vérité ? Et bien on n’a pas gagné tous les matchs, c’est vrai, mais on ne les a pas tous perdus non plus.
Le samedi, nous avons joué sur un terrain qui n’en était pas un. On pourrait dire qu’il était en pente et vallonné, et sans poteaux bien sûr.
Les résultats : contre Valréas 0-0, contre les Ceps Beaujolais 0-2 et contre Tyrosse 0-4.
Sans entrer dans le détail, lors du premier match contre Valréas, nous aurions pu marquer si Fred notre Marin n’avait pas confondu la ligne des 5 mètres avec l’en-but. Il faut dire que l’arbitre n’avait rien vu non plus.
Dans le second match, l’effectif de Villefranche était conséquent mais nous n’avons pas été ridicules.
Quant au match face à Tyrosse, on pourrait dire de manière consensuelle qu’ils n’étaient pas dans l’esprit du tournoi. On était cuits c’est sûr, mais lorsqu’ils nous marquaient un essai, on les entendait se motiver pour se replacer rapidement, non pas pour nous gagner mais pour nous humilier, et tout ça dans le but de jouer le bouclier. Ok, on en prend 4 mais ils étaient armés et on aurait franchement pu prendre plus cher donc, on peut le dire sans sourciller, c’est GRACE A NOUS qu’Annonay a gagné.

Et le dimanche ? Et bien nous avons joué sur le terrain d’honneur, donc moins vallonné vous l’imaginez.
Les résultats : ah merde, j’m’en souviens plus. Apparemment, on en aurait pris deux à chaque fois semblerait-il ?
Les équipes rencontrées ce jour furent agréables, n’en déplaise à Nico, même les montpelliérains ont été sympas.

Un grand merci à nos renforts : Louis de Tautavel, Claude de quelque part dans l’Ariège, Jean-Marc de Beaumont, Christian (d’où ? Et ben ché plus), Julien de Villefranche, Fred et Olivier de Montpellier.

Un mot sur l’arbitrage :

Nous avons eu deux jeunes arbitres. L’un d’eux ne voyait rien et avait une fâcheuse tendance à avantager l’équipe qui dominait, c’est-à-dire souvent nos adversaires, c’est pour cela qu’on n’en gardera pas un grand souvenir. L’autre, en revanche, arbitrait de manière intelligente, car dans l’esprit du tournoi, distillant ça et là des remarques qui nous ont bien fait marrer. C’est pour cela qu’on l’accompagnera avec plaisir à la bière par la suite.

La météo

Ciel souvent nuageux, pas trop chaud, une légère pluie pendant quelques minutes le dimanche mais rien de grave, bref : impec’ !

L’esprit :

Cela s’est très bien passé avec nos adversaires, à part Tyrosse, OK c’est bon j’arrête et puis c’est vrai qu’on a connu pire.

Les DO à l’œuvre :

On ne fera pas ici de gratification individuelle mais plutôt un hommage collectif car, compte tenu de notre effectif que l’on peut qualifier de mince, chacun d’entre nous a su être présent du début à la fin.
Côté infirmerie, on peut dire qu’on ne s’en sort pas si mal même si des douleurs anciennes se sont réveillées pour certains : tendon pour Gilles, épine calcanéenne pour Fred Petit et j’en oublie sans doute mais, en comparaison avec la double fracture dont nous avons été témoins en début de tournoi, ne nous plaignons pas. On se souviendra quand même de Fred Marin qui a été la risée du service de santé du tournoi, lui expliquant que lorsque l’on a des petits bobos, on ne vient pas les emmerder. Ce n’étaient pas les mots qu’il a entendu mais cela revenait à peu près à ça.

Conclusion :

Si vous n’avez pas compris, Beaumont-de-Lomagne était ce week-end du 22-25 mai 2015, « The place to be » alors nous savons que certains ont été contraints de ne pas venir pour des raisons totalement justifiées, mais pour les autres tant pis pour eux. C’est à travers des événements comme celui-là, qu’on se dit que chez les Devil Oldies, il y a des gars biens avec lesquels on est heureux de partager ces émotions.

P.-S.

Les présents :
Thierry (Raoul), Vincent, le grand Bertrand, Éric Doyen, PFD, Fred Marin, Gilles, Sergio, Fred Paredes, Fred Petit, Yves Richard, Diego, Bob et Thibaut
Accompagnants : Jeff Ramillon, Nathalie, et le samedi Christiane, Michel et Nicolle Frécaut.

Partager cet article

Facebook
Email

Voir d'autres actualités

Seraphinite AcceleratorOptimized by Seraphinite Accelerator
Turns on site high speed to be attractive for people and search engines.